Cette confrontation sportive sous l’éclat vif des projecteurs a été une véritable révélation pour l’artiste qui, dans son atelier, travaille souvent sous lumière artificielle. Cette fois-ci, il a pu observer les effets de cet éclairage à une échelle monumentale. Il a immédiatement entrepris une série de petites peintures pour capturer « à chaud » ses impressions. « Le peintre, de cette même nuit qui avait vu ce match flamboyant, ne put se résoudre à aller se coucher », écrit Anne de Staël, fille de l’artiste. « Il voulait maintenir cette flamme vivante, il en ravivait l’éclat pour qu’elle perdure. Il travaillait à la frontière du réel et de l’imaginaire, à révéler des profondeurs sous une apparente surface. Il a immédiatement esquissé quelques croquis pour saisir un début, un mouvement. »