Carl André, sculpteur minimaliste et poète, redéfinit la sculpture comme un lieu, comme une route sur laquelle on peut se déplacer, marcher ; ainsi le visiteur s'implique physiquement dans l'œuvre. Colonnes sans fin de briques, de bois, de béton... comme une armée en formation ; plaques métalliques en quadrillage, dalles rouillées posées sur le sol... comme un champ de pierres tombales, assemblages d'objets trouvés... Chaque sculpture n'existe que le temps de sa "représentation". Silencieusement j'arpente les salles, c'est beau, c'est magistral et cela porte au recueillement.
Carl André, Sculpture as place 1958-2010 au Musée d'Art moderne de la Ville de Paris,
Du 18 octobre 2017 au 12 février 2017