Si vous avez besoin de faire un petit tour bucolique à la campagne, suivez Paula dans cette balade champêtre !
Quelque soit l'instant, "...on pourrait dire qu'il peind avec de la lumière...", au soleil couchant, au soleil levant, ou sous la brume ; en plein été ou sous les gelées, tous ses tableaux respirent la paix et l'harmonie. À la limite de l'ennui ? On peut dire (sans le vexer j'espère) que c'est un père tranquille de l'impressionnisme...
C'est son ami Monet (ah ! les Nymphéas... que Zeuxis aime à la folie...) qui avant de dénicher Giverny oriente Camille Pissarro vers ce "petit coin tranquille, vaste, calme et à la campagne". Ainsi Pissarro s'installe avec sa famille dans cette maison bourgeoise durant les vingt dernières années de sa vie ! Il y peindra des centaines de toiles, sans jamais se lasser, en toute saison, sous tous les points de vue depuis la fenêtre de son atelier.
Bien qu'anarchiste revendiqué, "il fut un travailleur infatigable, pacifique, d'exquise bonté...", au risque de nous lasser... Presque saturée du parfum des foins coupés, je déguste en sortant une glace de chez Angelina dans le jardin du Luxembourg... Et m'en vais regarder à nouveau les photos des Nymphéas dans le "Journal" de Zeuxis : en tête à tête avec Monet... Pissarro, Monet, deux amis si différents !
Camille Pissarro
Jusqu'au 9 juillet 2017