"Penchée sur la machine à coudre,
Florence Grundeler se lance dans ce qui ressemble à « une danse soufie » :
« Je pique le tissu en un point, puis je le fais tournoyer et tournoyer», afin que le fil y trace des tourbillons improvisés, explique-t-elle. Quelquefois, la machine résiste, il faut rester ferme. « C’est une conversation entre elle et moi», souligne l'artiste. Pour Repossi, la plus minimaliste des maisons de joaillerie de la place Vendôme, Florence Grundeler, qui porte peu de bijoux dans la vie, a imaginé six œuvres. Le fil, blanc, noir ou cuivré - un écho à l’or rose, signature de la marque - , s’invite sur du papier peint en blanc noyé d’encre bleu nuit ou sur des couches assemblées de tarlatane, cette solide étoffe de coton qui, au XXe siècle, pouvait composer les jupons.