L’idée ? La nature reprend ses droits sur l’objet en sept saynètes oniriques, pensées comme un parcours initiatique jusque dans les jardins de la galerie Amelie, Maison d’art, fondée par Amélie du Chalard. On y découvre une vingtaine d’œuvres d’artistes contemporains, comme autant de merveilles du monde enfermées, s’éveillant à la liberté dans un lieu abandonné. Au-delà du rendu spectaculaire, c’est aussi un travail de fond qu’il faut saluer : le repérage et la recherche, la réflexion menant aux œuvres souvent créées pour l’exposition — comme les pièces en fer de Xavier Dumont, à découvrir pour la première la table en fer envahie de végétation de Victor Levai — sans oublier les partenariats avec certaines galeries : les pièces du duo Full Grown prêtées par la Sarah Myerscough Gallery à Londres ou encore de délicates fleurs figées en vases fragiles et mouvants de Shannon Clegg, courtoisie de la galerie Gosserez.