Vetivier, une oeuvre de Lili Delaroque
« La terre, j’aime me noyer dedans ». L’ambivalence des œuvres de Louise Delaroque demeure là. Des œuvres en terre qui évoquent mer. « La terre, c’est le début de l’histoire », ajoute l’artiste, pour qui cette « rencontre forte avec la matière » est vécue comme « un lâcher prise et une présence au monde sans pareil ». Car la quintescence de la céramique repose dans ce retour à l’origine, à la nature, à l’enfance, donc au passé. Un retour à un savoir faire ancestral, un hommage à l’artisanat, « au bel objet qui ne meurt jamais ».