La lumière est souvent l’alliée de l’
art, elle souligne, elle baigne, elle est le but. Ici, elle est rendue à son statut de matière, elle est une encre qui imprime le
papier et le sculpte, le rend poreux, lui donne par ses lignes et ses points l’anti-épaisseur de dentelle, la fragilité du manuscrit rescapé, qui lui permet une fois le
travail exécuté de passer et d’aller au-delà. La lumière passe à travers son empreinte et forme sa chronologie, non pas une frise, mais des cernes annonçant les interstices d’un temps accidenté comme une eau imprévisible.